Actions sociales

Le  District  Social  Interarmées  des  FFDj


textes de référence :

  1. décret n° 2007-51 du 11 janvier 2007
  2. arrêté du 15 janvier 2001 relative à l’organisation de l’action sociale au ministère de la défense
  3. instruction n° 1332 DEF/SGA et n° 2269 DEF/EMA du 24 novembre 2004 relative à l’organisation de l’action sociale outre-mer et à l’étranger
Le COMFOR est responsable de l’action sociale dans sa zone de responsabilité. Il dispose d’un district social à cet effet.
L’organisation, le fonctionnement et les missions liées aux établissements sociaux sont définis par l’instruction conjointe ci-dessus.
 
Les locaux :
Sur la base aérienne 188, à proximité de l'État-major Interarmées (EMIA) le district social est situé près de services très fréquentés par les familles : Bureau Postal Militaire (BPI), Bureau Interarmées du Logement (BIL), Bureau de Garnison (BG), Aumôneries, ce qui permet aux personnes de venir très facilement.

Les moyens humains :

  • 1 chef de district : officier supérieur d’état major
  • 1 conseillère technique de service social : pour l’encadrement du personnel social et la direction de l’établissement d’enfants.
  • 1 assistante de service social : en charge du soutien des formations.
  • 1 sous-officier comptable : trésorier de l’établissement d’enfants
  • 1 adjoint administratif secrétaire 
  • 1 militaire du rang secrétaire 

L’action sociale participe à la condition des personnels en complétant le dispositif prévu par la réglementation générale pour tenir compte des sujétions professionnelles et des risques du métier de militaire. Elle intervient dans les domaines de :

  • la vie personnelle et familiale
  • la vie professionnelle
  • les loisirs.
 

En raison de la situation à l’étranger, les missions ont une acuité particulière dans plusieurs domaines :

  • l’adaptation des personnels et des familles aux spécificités locales et contraintes professionnelles : arrivée et départ du territoire décalés pour le militaire et sa famille, contraintes opérationnelles importantes pour certaines unités, accès aux soins, prise en charge sanitaire, 
  • l’équilibre entre les contraintes liées aux conditions particulières de travail et les conditions de vie personnelles et familiales : horaire journalier, semaine de travail et rythme scolaire différents sur le territoire,
  • la prise en charge des malades et des blessés notamment dans le cadre des accidents survenus en service,
  • la prévention des risques psychosociaux individuels et collectifs liés aux conditions de vie à Djibouti, à l’éloignement de la métropole, à la perte des repères traditionnels et à une certaine oisiveté,
  • la veille sociale en collaboration avec le comité social.
 
Le comité social des FFDj
Les 219 comités sociaux constituent des instances locales représentatives des ressortissants du ministère de la défense destinées à associer le personnel en activité de service à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique d'action sociale.
Les comités sociaux font connaître les besoins exprimés par les ressortissants, formulent des propositions afin de les satisfaire et répartissent les crédits dédiés aux actions sociales communautaires et culturelles.
Par ailleurs, ces instances se prononcent sur l'attribution de certains secours et participent, le cas échéant, aux décisions d'attribution des prêts sociaux.
Les comités sociaux sont composés de représentants des trois collèges militaires désignés (personnels officiers - sous-officiers - militaires du rang) et de représentants des deux collèges civils élus (personnels cadre et maîtrise - personnels employés et à statut ouvrier).
 
Le Conseil central de l’action sociale (CCAS)
Le CCAS joue un rôle majeur en matière de détermination de la politique d'action sociale ministérielle. Il délibère sur les orientations à apporter, donne son avis sur le budget de programme d'action sociale et sur les projets de texte qui lui sont présentés.
Il est informé du bilan des actions réalisées et des études menées par l'administration sur les questions relatives à l'action sociale ainsi que du suivi du contrat d'objectifs de l'IGeSA.
Le CCAS est composé de représentants de l’administration et de représentants des personnels civils et militaires issus des comités sociaux.
Certains de ses membres sont également les représentants des usagers siégeant au conseil de gestion de l’IGeSA.
Le CCAS s'est réuni deux fois en 2007, sous la présidence du directeur des ressources humaines du ministère de la défense. La séance du 21 juin a été consacrée à la présentation du projet de refonte de la circulaire relative à la qualité de ressortissant de l'action sociale du ministère de la défense. À cette occasion, ont notamment été examinées les mesures d'application de la directive ministérielle du 29 août 2006 relative aux orientations de l'action sociale du ministère de la défense (compensation de la mobilité, soutien aux familles, amélioration de la qualité de l'information sociale, soutien aux retraités).
 
Le Comité social des FFDj
Chaque année le COMFOR fixe des directives pour la conduite des actions sociale au plan local.
Une particularité des FFDj est l’interarmisation. Ce contexte montre tout son intérêt dans le domaine des opérations. C’est une opportunité qui doit aussi pouvoir être exploitée dans le domaine social dans une logique d’action.
Compte tenu de l’éloignement géographique, de l’absence des pôles éducatifs et socioculturels présents en métropole, le soutien des familles, la culture et l’adolescence méritent une attention particulière.
Il est important de choisir un thème pour décliner des actions et faire porter les efforts, dans un cadre structuré.
Les relations avec l'institut Français « Arthur Rimbaud » est à privilégier également dans l’intérêt des familles.
L’établissement d’enfants
Pour répondre aux besoins des familles dans le domaine de l’accueil des enfants de moins de 6 ans, un établissement social du ministère de la défense a été créé. Il fonctionne dans sa forme actuelle depuis 2002. Il est placé sous l’autorité du COMFOR et se situe sur l’emprise militaire de la 13 DBLE.

Il est composé de 2 structures :

  • un jardin d’enfants Saint Exupery 
  • une halte garderie « Le petit prince » 
Ce jardin d’enfants accueillent actuellement 214 enfants âgés de 3 à 6 ans répartis en petite, moyenne et grande sections. L’effectif ne permet pas d’ouvrir actuellement une toute petite section pour les enfants de moins de 3 ans.
La halte garderie a une capacité d’accueil de 30 enfants par heure. Elle répond à un besoin de garde occasionnelle et la fréquentation est limitée à 3 h par jour, 3 fois par semaine. En l’absence de salle de repos, les enfants de moins d’un an ne peuvent être acceptés.
Les projets pédagogiques de ces deux structures peuvent être consultés sur le site internet, de même que chacun des règlements de fonctionnement qui leur est propre.
La direction de l’établissement est confiée à une conseillère technique de service social du ministère de la défense.
La directrice veille au bon fonctionnement de l’établissement dans le respect de la réglementation qui lui est applicable.
Elle assure l’animation et l’encadrement de l’équipe pédagogique du Jardin d’enfants « Saint Exupéry » et de la Halte-garderie « Le Petit Prince ».

Elle est chargée des relations avec les parents.

 

Renseignements utiles :
  • Tél : (00253) 45 11 74
  • Mail :district-social@intnet.dj

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